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Le Cactus de Sibérie, 14 titres
Sort le 13 avril 2004
Oxmo Puccino a toujours été un rappeur phénoménal, depuis sa « Pucc Fiction » avec Booba sur L432, , en 1997, un titre cinématographique qui a marqué les esprits, et traumatisé bien des rappeurs. Le succès (d’estime) se confirme sur le «Sad Hill » de Khéops où son titre « Mama Lova » se détache comme une perle de douceur « pour toutes les mères de scar-la ». Son premier album, « Opéra Puccino », fut l’occasion d’aligner des bijoux de poésie sombre et consciente (« Il y a combien de milliardaires en chaudronnerie ? »), un disque culte dans l’histoire du rap français, par la qualité de son écriture, de son interprétation, la cohésion des titres, mais particulièrement pour l’emergence d’Oxmo, rappeur qui éclate les normes tant son cadre sonore est immense. En 2001, après une tape bien de chez lui, Time Bomb/Place des Fêtes, il sortira l’album « L’Amour est mort », la plus grande œuvre dans le rap français à mon sens. Les productions sont puissantes, dj Mars et Seck (« Kessey ») se sont surpassés, d’accord, mais le grand Ox’ travailla l’écriture en profondeur, l’interprétation en finesse, jouant des images et allégories avec le flow techniquement le plus abouti du pays. Chef d’œuvre de pureté, il n’aura trouvé comme public que les puristes, et encore paraît-il ; un disque trop en avance, que l’histoire n’oubliera pas mais qui ne nourrit pas son homme. Non pas dépité mais frustré de scènes et de contact avec le public, Oxmo a préparé un troisième disque direct et simple. Pas simpliste, car l’homme est riche, mais un album qui se comprend plus vite que le précèdent, car il parle ouvertement et sans détour.
Les métamorphoses de son flow sont toujours magiques, comme le ton chaleureux et enveloppant du « Cactus de Sibérie », le titre éponyme, où le rappeur atteint la diction d’un comédien (le « Black Cyrano » mérite maintenant tous les applaudissements), pour parler de sa vie d’homme avec liberté. « Arrivé sur Terre », « Mes fans », deux autres morceaux où il développe l’introspection avec talent, comme il ne l’avait jamais fait auparavant. Au rayon nouveautés, des chansons entraînantes (« On danse pas ») ou envoûtantes (« Laisse moi fleurter » sur une instru de Jonxmoke, son alter-ego). Il revient néanmoins sur son deuxième disque, achevant « Le Laid » sur « Mon Pèze », ré-expliquant que « L’Amour est mort, mets… »(bien ça dans ta tête) ; c’est l’occasion de clore certains dossiers, d’une manière évoluée, et de satisfaire les frustrés de complexité. Ce serait ridicule de persister dans cette attitude, car c’est le même créateur génial qui nous offre l’hilarant « Black Desperado », super-héros kitcho-mexicain venu délivrer le rap français, et le poignant « La nuit m’appelle » sur une instru de Wayne Beckford. Il refait un morceau avec K-Reen, sur les amours malheureuses, avec au final un titre presque formaté radio, que les amateurs de la voix de la dame apprécieront. Pour les fans de Kool Shen, le morceau « Un flingue et des roses » est l’occasion de confronter deux styles d’anthologie sur des réflexions essentielles, où l’on parle de violence et de fleurs(«Passer du baume sur ton dos n’est pas ce qui m’amène/ Accepte la main tendue d’un ex-adepte de la paix par les armes »), avec justesse.
Rencontre avec Oxmo Puccino, pour parler de cet album que je n'avais pas encore écouté (Poitiers, 2004)
Concept ?
C’est mon troisième album, J’avais rien à faire donc, tant qu’à faire autant m’occuper.. Ce troisième album je l’ai appelé « Le Cactus de Sibérie » parce que... c’est arrivé comme ça..je cherchais un son particulier, entraînant, un son scénique, théâtral, presque B.O. pour cet album et ça me paraissait un beau titre, et un symbole, en même temps le symbole de déracinement, d’enracinement, bref de racines : parce que je suis né en Afrique, j’ai grandi à Paris, et parce que le cactus est une plante qu’on offre pas, qu’on trouve pas dans les parcs, qu’un cactus en Sibérie c’est un synonyme d’impossible, d’isolement, d’éloignement, de distance, de voyage, d’inconnu, c’est pour tout ça que je l’ai appelé le Cactus de Sibérie, un peu tout ça..
Il y a une construction au niveau de l’album ?
Non, je voulais une ambiance sonore particulière, pour le rap j’ai travaillé un flow tranquille, pour être plus près des auditeurs, j’avais pas de construction en tête, pas comme le deuxième album où j’avais une thématique, un concept à suivre et tout.
Réalisation : enregistré où, avec qui ?
Il a été enregistré dans plusieurs endroits, on a eu une première session studio qui a été de mars-avril 2003, on en est sorti avec douze ou treize morceaux, mais on s’est rendu compte que c’était trop dans l’ambiance du premier album, et on est retourné en studio avec d’autres producteurs, un réalisateur qu’est Manu Key, pour avoir un son plus riche et plus étoffé. Je suis retourné en studio en octobre, pour finaliser tout, on se retrouve avec vingt-cinq morceaux pour en garder quatorze, et j’avais commencé avec Mars, Seck et Arnaud d’Alsoprodby, et ensuite j’ai continué avec une prod par producteur, c'est-à-dire Duo, Diesel, Seb, moi-même, un américain, un anglais, pour un album assez divers.
Au début ça ressemblait trop au premier ?
Oui, musicalement, des musiques monotones, un peu lentes, et c’est pas ce que je voulais quand j’ai commencé l’album, donc on a fui notre nature pour aller à la rencontre de ce que je voulais, à savoir les scènes, pas les dancefloors parce que voilà, mais..(il claque des doigts en rythme).. faire swinguer.
Jon Smoke fait du son ? Il est toujours là, qu’est ce qu’il t’a apporté ?
Jon Smoke fait du son, ouais. Jon Smoke il m’a apporté une prise en compte de la musique dans le rap, de la mélodie, ce que je faisais à peine avant.. Il m’apporte une profondeur dans certains instruments, sans vouloir plonger, il me donne une approche de la musique un peu folle, parce qu’il n’a pas de limites ou de modèle de notre temps, on va dire.
Produit sur quel matériel ?
Au niveau de la prod chacun a amené son propre matos, son truc, quelque fois c’était des cd protools, les mecs avaient avancé en pré-prod et on finissait en studio, sinon les consoles de mix je suis pas trop pointu là-dessus, parce que c’est pas mon domaine, je sais qu’il y avait beaucoup de MPC-3000 MPC-2000, Emu, synthétiseurs communs, racks Trinity… Et puis surtout on n’a pas été dans une direction numérique, on a essayé de faire un son plus analogique, proche du live, proche de la musique originelle, à savoir avec des instruments, donc on a mis des bassistes, des violonistes, des contrebassistes, des trompettistes, des tistes-tistes, pour avoir un son plus chaud, plus varié. Changer du sample de quatre mesures, dans le rap, qui tourne en boucle.
Avec qui tu l’as fait, quelles collaborations ?
Featurings.. J’avais commencé l’album tout seul, et même quand j’avais fait les featurings, à savoir Mam’s Manolo, le Célèbre Bauza, K-Reen, ça restait quand même un album commun d’Oxmo Puccino, sans trop de feats. Et puis on m’a fait sauter une étincelle dans les yeux, en me parlant de Kool Shen, j’étais hésitant parce que, l’homme est occupé, j’avais demandé pour le deuxième album il pouvait pas, donc je comptais m’abstenir, jusqu’à ce qu’on ai un appel de IV my People, nous parlant d’un featuring de moi sur l’album de Kool Shen. Alors là je suis venu avec les négociations, et j’ai réussi à l’avoir sur »Un flingue et des roses », sur mon album. Et je suis sur le sien, aussi.
Donc la teinte de l’album, tu me dis une prise live, et un flow plus doux ?
Plus tranquille, plus cool et posé. Moins technique, et une écriture moins… éloignée poétiquement, on va dire. Parce que quelques fois, à partir dans une direction, on ne suit plus trop…
Le public n’a pas suivi sur le deuxième ?
C’est pas…Une partie du public n’a pas suivi, et puis il y a d’autres raisons qui ne sont pas la faute du public, ni de la mienne.
Alors tu l’as travaillé pour séduire ?
J’ai travaillé ça justement pour, au cas où, je n’aurais pas la promotion adéquate. Parce que sur le deuxième album j’avais compté sur une écoute un peu plus longue, sur la durée, et on était à une époque où il fallait que ça aille vite, commercialement parlant, donc le public n’a pas eu le temps de rentrer dans l’album, il n’y a pas eu une promotion assez longue. Et puis moi, j’étais pas au top en qualité sonore, prise de voix, c’était pas le meilleur de moi-même, de mes capacités. Pour cet album là j’ai tout accentué sur la qualité de l’écriture, du flow, et j’ai eu la chance d’avoir de bonnes productions et un bon ingénieur, ça m’a fait des avantages que je n’attendais pas. Donc j’ai écrit plus simplement pour outrepasser tous les problèmes que je pourrais avoir, qu’en une écoute on comprenne au moins la moitié.
Comment as-tu construit ton écriture, justement, face à ces contraintes ?
Mais non c’était pas des contraintes, les plus grosses contraintes c’était surtout pour le deuxième album, où j’allais explorer des zones que je ne connaissais pas musicalement très bien, j’essayais d’aller dans des...J’ai fait une écriture qui n’était pas facile, et puis j’ai tenté des flows, qui n’étaient pas évidents non plus, sur des productions pas d’époque, ou disons pas « tendance ». Sur cet album, sur le troisième, je me suis fait plaisir, j’ai pris des musiques qui bougeaient bien, j’ai écrit plus simplement, je me suis moins pris la tête à chercher des distances. C’est pas des contraintes parce qu’il faut toujours savoir évoluer,et j’essaie de le faire sur cet album, tout en restant, plus simple quoi.
Et au niveau des thèmes tu es revenu vers les Pucc-fictions ?
Non, j’ai fait une fiction, qui aurait pu être un mélange d’un concept de morceau, un sujet, et j’en ai fait une fiction j’ai tout mélangé, et ce morceau c’est le « Black Desperado », c’est l’histoire d’un super-héros musical, qui va sauver le rap français. Donc c’est imagé, c’est un mélange d’une fiction, une histoire drôle, et d’un message à l’encontre de tous ceux qui disent que le rap est mort ou qui se posent la question, parce que c’est n’importe quoi ; à partir du moment où t’as entendu un morceau, d’un rappeur récent ou même un morceau d’un album, vois il y a celui de Rim-K qui va sortir, le rap français c’est qu’il est pas mort. Si on continue d’écouter les morceaux, rien que si on pose la question, c’est qu’il est pas mort.
Est-ce que tu ferais encore « Black Mensongeur » ?
Non, parce que le truc c’est que ce morceau, c’était une interlude à la base, et on s’est retrouvé à le mettre en single parce qu’on avait aucun morceau marrant sur l’album. Donc j’ai du réenregistrer le morceau, l’allonger, et c’était plus un interlude c’est devenu un morceau. Que je regrette pas, mais je l’avais pas vu comme ça, donc, si je voulais faire des morceaux entraînants, je ferais plus attention. Maintenant quand je fais un morceau entraînant je réfléchis plus à sa finalité à l’écriture, plutôt que de le faire et de réfléchir après quand il va sortir, parce que on regrette souvent des morceaux qui ont été exploités en single, donc j’écris de manière à éviter ça.
Quels sont tes projets ?
J’ai pas l’habitude de faire de grands projets, l’album sort, je suis en tournée avec Triptik, ça c’est les choses qui sont sûres pour l’instant. On a peut-ête un clip qui va sortir avec un single, après ça je vais essayer de monter une tournée, voilà ça fait déjà beaucoup..
Depuis "du lait a coulé sous les ponts", L'Arme de Paix est son dernier album, superbe, vous aurez peut être raté Lipopette Bar qui était une grande Pucc'Fiction façon jazz, pièce unique. De toutes manières je suis d'accord avec Oxmo, il "avait gagné le match avant la mi-temps". Qu'il puisse en vivre longtemps.
Beatnuts – Supa supreme
Beatnuts – Off the books
Enoch Light - Original
ADOR ( Pete Rock) – Let it all hang
Group_Home-Supa_Dupa_Star
Wu-Tang Clan - C.R.E.A.M
Antoine Duhamel - Original
Wu-Tang Clan – Gravel Pit
Looptroop – Spraycan stories
Common – the questions
The Roots – What they do
Drixxé – Fly killer
Fratello Beatz - FBTZ are the funkiest
Little Brother – the Get Up
Jay Dee - Last donut of the night
Concrete Jungle (1973 Londres)
Could You be loved (1980 UK)
Talkin’ Blues (1975 Chicago)
Them Belly Full (1976 San Francisco)
Get Up stand up (1979 Santa Cruz)
Robert Johnson – Malted Milk - 1937
Sonny Terry – The harmonica blues
JJ Milteau – Blues harp
Julie London – About the blues
Mahalia Jackson – Nobody knows the trouble I’ve seen
Dinah Washington - I Can't Face The Music
Waters, Winter & Cotton – I done got over it
Branford Marsalis quartet - Mo Better Blues
Dick Justice - Cocaine 1929
25 décembre 2008, cette émission tombait le deuxième anniversaire de la mort du grand James, impossible de ne pas rendre hommage à ses productions, ses propres chansons ou bien celles de ses musiciens ou choristes en excursions solo, mais produites par le Parrain. Et que le néophyte comprenne que James a changé la musique du monde, y apportant une énergie et un son qui lui étaient propres, et travaillant avec des artistes merveilleux prêts à rester dans son ombre.
Two years after the death of James Brown, it was time to pay tribute to his fantastic productions, in a mix including some of his songs as well as works of his musicians or chorists in solo, produced by the Godfather.
It's a James Brown’s world
Fred Wesley & JB’s – Same Beat
Hot Pants Road ( The JB’s)
Tammy Montgomery – If you don’t think
Elsie Mae – Do you really want to rescue me
James Brown - Bring It Up (live)
James Brown - Give It Up or Turnit a Loose
Soul Power '74 ( Maceo Parker and the Macks)
James Brown - Soul Power (Re-Edit)
Yvonne Fair – Say yeah yeah
Parue en 2005 sur lingredient (webzine), cette chronique présente un dvd qui mérite toujours exposition.
Marc-Aurèle Vecchione
Writers, « 20 ans de graffiti à Paris »
(Résistance Films/2Good)
Ce n’est pas la saison pour encenser le graffiti. Le très bon magazine Graff It ! et quatre autres confrères se sont fait attaqués par la SNCF, qui leur réclame des millions pour avoir publier des photos de graffiti vandales, sur des locaux ou du matériel roulant, publication qui fut comme chacun sait une incitation à la dégradation. (Le tribunal a donné tort à la Sncf). Un train recouvert de peintures ne pouvant plus rouler, ou plus percutant encore comme le confirmait le tribunal correctionnel de Dieppe, « pour qui le fait de peindre une fresque sur un bâtiment abandonné a rendu celui-ci impropre à sa destination…de bâtiment abandonné. » Un gouvernement de crise n’étant jamais en mal de répression, beaucoup de ces peintres en bâtiment sont tombés, dans les filets ou sous les balles, et les sites qui présentaient des photos de graffiti, légaux ou illégaux, ont fermé éjectés par leurs hébergeurs. Non, aujourd’hui, il ne fait pas bon dire du bien d’une peinture en liberté.
Mais il est encore temps de la connaître, de l’apprécier dans son salon, de la découvrir s’il le faut, et pour bien la comprendre il devient indispensable de voir «Writerz », le film de Vecchione, seul document à même de présenter vingt années qui transformèrent la capitale, l’urbanisme, le pays. Il présente, avec l’aide des principaux protagonistes de cette histoire dangereuse, toutes les étapes des premières peintures en 1983, les quais de Seine, en passant par les terrains vagues, dont celui de Stalingrad, la radicalisation du vandalisme jusque dans le métro (dont la station Louvres) et les quelques qui travaillèrent la technique de la fresque gigantesque. Avec dix à vingt ans de recul, voir Bando, Mode2, Boxer, mais aussi Squat, Shen, Oeno, les BBC, MAC, TCG, et presque tous ceux qui furent importants dans les dix premières années, s’exprimer sur leurs motivations, leurs évolutions, rend ce film bien vivant, en plus d’être didactique. Le spectateur néophyte est pris par la main avec des définitions claires des termes techniques, une progression à travers ce qu’on appelle l’ « histoire » du mouvement, et la voix patiente de Vincent Cassel, qui narre et détaille à loisir, entre les interviews.
Sur une heure trente, la vitalité du film ne retombe pas, grâce à de très nombreuses sources d’images, que ce soit toutes les entrevues avec les peintres, réalisées ces deux dernières années, mêlées aux photos et films d’époque, majoritairement inédits et surtout enchaînés avec brio. Le très riche fonds d’images fixes revit par la grâce du montage, qui en 3d, qui en panoramique, pour mieux se mêler aux vidéos. Soulignons par ailleurs les animations et graphismes de Lokiss, Turs74, Akiser et Dizer, les plans en 2d de Paris, du métro en 3d, qui revitalise régulièrement le film. Une ambiance qui ne retombes pas grâce aux interventions d’acteurs du mouvement de toutes les époques, ainsi que le regard d’observateurs tels Futura, Seen, Delta ou Chalfant, qui, bémol pour certains, s’expriment dans un parfait anglais non-sous-titré. La bande-son, composée pour l’occasion, s’écoule toute seule, comme les années traversées, et après la première décennie, c’est dans un tourbillon de créativité que l’on aborde les styles des PCP, GT, jusqu’aux UV, TPK, WUFC, en passant par Jon156, pour aborder les dernières étapes du graffiti, les nouveaux acharnés et les trains, qui tournent maintenant dans toute l’Europe.
Bien entendu, ce film est le Style Wars français, et c’est un indispensable pour tous les amoureux de cette culture, de cette peinture, puisque beaucoup des plus belles pièces parisiennes y sont. En bonus vous trouverez une demi-heure d’une blockparty du terrain mythique de Stalingrad, document unique pour comprendre l’esprit originel du mouvement hip hop en France, à l’ancienne : une énergie créatrice, Dee Nasty aux platines dans les gravats, quelques danseurs sur les restes de carrelages, quelques peintres pour beaucoup de pièces magnifiques. Et le look, coco ! J’adore le street wear de cette époque.
C’est aussi le premier document à présenter correctement ces poseurs de peinture sur les murs, analysant l’esthétique de cette pratique, et les motivations destaggeurs et des peintres. Pour comprendre quand on n’y comprend rien, pour prendre son pied quand on est dans le bain.
Chron Camille thé
Le Cercle – What Kind of music do you play ?
(Le Cercle – Downtown streets)
Le Cercle + David LeDeunff (Hocus Pocus) – No job
(Le Cercle + Cloé Del’orté – The Beat goes on)
Buckshot Lefonque – Some cow Fonque
(Le Cercle – Say what)
Run DMC – It’s like that
Le Cercle feat. Bring’s - Parano